Une bonne douche et 19’000 pas plus tard, voici notre compte rendu de la première soirée du Greenfield 2019 !

C’est dans la plus pure des traditions que le Greenfield s’est ouvert, avec un concert de cors des alpes. Quoi de plus magnifique que d’apprécier ces sons helvétiques avec vue sur la Jungfrau et l’Eiger ? Même Halestorm se sont pressés d’aller écouter lorsqu’on leur en a parlé ! Et malgré l’absence de guitares électriques ou de batterie, la foule n’a pas hésité à partir dans des pogos et des circles pits, créant des grands sourires sur les visages des musiciens qui les filmaient dès qu’ils ne jouaient pas.

Presque sans transition, Sondaschule ont enchaîné. Sous le soleil de plomb d’Interlaken, ils étaient là pour accueillir les festivalier.ère.s, un peu en musique de fond. On peut dire que les choses ont commencé sérieusement avec Halestorm. Lzzy, meneuse du groupe était plus qu’énergique et, au vu de notre rencontre, une heure plus tôt, on peut vous assurer que c’était naturel ! On notera tout de même qu’en plus, la performance se fait en talons compensés d’à peu près 30cm, et que jamais elle ne semblait instable. Côté set, on a eu droit à un peu de vent frais avec leur nouveau titre ‘Chemicals’. Ils étaient beaux à voir car ils donnaient l’impression d’être encore plus heureux que les fans d’être là. On sent que le groupe a acquis une réelle maturité dans leur jeu de scène. Le batteur a même fait un petit break avec une touche d’humour en sortant des baguettes géantes pour taper sur ses fûts !

Greenfield 2019 – Halestorm – ©Nicolas Keshvary

Sur la Eiger Stage, c’est Power Trip qui a démarré les festivités. Comme leur nom l’indique, de la puissance, il y en avait ! Un concentré d’énergie et un public au taquet presque surprenant vu la chaleur qui s’abattait sur le Greenfield.

Millecolin prépare la foule de la Jungfrau Stage pour une soirée principalement punk ce soir. La foule s’échauffe gentiment.

Encore des filles sur la petite scène avec The Baboon Show, ce qui fait plaisir, surtout quand on voit qu’elles déchirent tout ! On a même eu droit à une petite danse sexy du batteur (en mini shorts en jeans) pendant une furtive parenthèse disco sortie de nulle part. Retour sur la grande scène avec Feine Sahne Fischfilet. L’allemand nous a quelque peu freinées dans notre élan mais mention spéciale à la personne qui a traversé la foule sur une espèce de ‘banana hot-dog’ gonflable, l’image était excellente. Kvelertak, comme à leur habitude, étaient là pour envoyer tous les décibels possibles sur la scène de l’Eiger. Le public avait beau être dispersé, ça chantait du premier rang au dernier avec motivation.

Greenfield 2019 – Behemoth – ©Nicolas Keshvary

Comme à son habitude, Behemoth rentre sur les planches avec une mise en scène ténébreuse qui annonce la couleur du show. Durant le show, les amateurs de pyrotechnie ont profité d’un jeu de flamme impressionnant appuyant le son puissant du groupe. Vers la fin, le public s’est vu recevoir du sang craché pas les polonais. La foule était en folie entre moshpit, slam et marée humaine.

C’était ensuite au tour de While She Sleeps, un des groupes les plus attendus de cette soirée, de monter sur la Eiger Stage. Les spectateur.rice.s étaient déjà amassé.e.s devant la scène et lorsque ‘You Are We’ a retenti, on ne pouvait presque pas entendre le groupe tellement ça chantait fort. Ce qui est incroyable chez While She Sleeps, c’est qu’on voit qu’ils se nourrissent de l’énergie du public. Plus l’un devient fou, plus les autres entrent en transe, au point de renverser pied de micro et amplis. Ce sont aussi ceux qui ont donné le plus de fil à retordre à la sécurité qui semblait s’ennuyer là-devant. Quoi de mieux alors que de voir combien de crowd surfers on pouvait comptabiliser en un morceau ? Autant vous dire que la moitié de la foule y a passé. En plus de tout ça, While She Sleeps, c’est un esprit de communion, entre les fans, et avec le groupe. Il se dégage quelque chose de leurs concerts qui est spécial, presque magique. Un vrai coup de cœur !

Greenfield 2019 – While She Sleeps – ©Nicolas Keshvary

Les Américains de Dropkick Murphy ont été accueillis par un public impatient de les découvrir. Ils ont proposé un show fort en mouvement et très festif. Les lumières chaudes sont venues sublimer leurs musiques celt-punk. Ça dansait jusque sur la terrace VIP !

Changement d’ambiance ensuite avec Beartooth. Ce qui est cool avec ce genre de groupes, c’est qu’ils vous donnent ce sentiment incroyable de retomber dans votre adolescence (peut-être un peu emo) où vous vous disiez appartenir à la scène metal, mais pour autant qu’il y ait des parties claires dans les chansons. Encore une fois, le public chante à tue-tête. Même lorsqu’on pensait ne pas connaître leur musique, on se retrouve à chanter quelques refrains. Dernier groupe de l’Eiger Stage pour cette première soirée, Beartooth a conquis les fans.

La Jungfrau Stage est blindée pour Die Toten Hosen. Des fans qui étaient plus qu’au taquet et qui chantaient à tue-tête même dans le camping !  Une première soirée qui finit en beauté !

www.greenfieldfestival.ch

Texte par Alessia Merulla & Hiromi Berridge
Photos par Maud Robadey & Nicolas Keshvary

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