Soirée black/death metal progressif à la Z7. Il n’en fallait pas moins pour assouvir notre soif de musiques extrêmes, C’est parti !


Grâce à l’extrême fluidité du trafic routier en ce vendredi soir, nous avons avec loupé la prestation des Bâlois de Zatokrev. Le goût de bouchon n’est pas seulement désagréable avec le vin. C’est une configuration mini Z7 qui est en place ce soir, et parmi la centaine de personnes présentes, nous trouvons facilement quelques centimètres carrés pour assister à ces concerts.

Commençons donc pour un groupe qui nous est totalement inconnu : Adimiron. Et disons-le d’entrée, la surprise fut de taille. Quelle claque ! Un black-death metal de toute beauté. Structures complexes, rythmiques recherchées et musicalité hors-normes. Un groupe parfait pour les amoureux du Opeth de jadis. Mention spéciale pour la bassiste Cecilia Nappo. Un mélange de John Myung (Dream Theater) et de Martin Mendez (Opeth, on y revient..) ! Bravo Madame ! L’univers se veut tantôt atmosphérique, puis agressif, puis technique, puis mélodique. On passe par tous les états d’âme. Très ressemblant à un groupe comme Rendez-Vous Point dans son approche. Pas besoin de super production, la musique se suffit à elle-même. Moment tellement sublime, que courir au stand de merchandising acheter leur dernier album fut une évidence. L’Italie rayonne mieux avec Adimiron qu’avec son équipe de foot ! Quando la musica è buona… Forza Italia!

Au tour des Norvégiens d’Enslaved à présent. L’ambiance est glauque, les tonalités mineures, l’atmosphère un brin apocalyptique. On adore ! Les lignes mélodiques sont simples mais efficaces. Certaines structures rythmiques un peu plus complexes rehaussent la qualité de composition des nordiques. Le jeu de lumière est très, mais alors très sombre. Mes pensées pour les photographes présents se confirment. Discutant avec l’un d’eux, il me confirma que travailler pendant ce concert fut compliqué. L’humour et la sympathie du leader Kjellson dénotent avec l’univers opaque de sa musique. Il nous apprend même que le claviériste de ce soir, très bon dans les vocaux ‘clean’, est né en 1992… Enslaved se forma en 1991. Probablement un honneur pour ce jeune musicien. Le combo passe en revue une grande partie de sa discographie, mais laisse quand même la part belle à son dernier rejeton ‘E’. On a franchement aimé. Que la noirceur fait du bien parfois !

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