Les Tessinois de Dreamshade ont toujours été au top de leur art, surtout depuis l’album qui les a révélés en 2013  »The Gift of Life ». Après un album un peu plus mélodique sorti en 2016 nommé  »Vibrant », ils reviennent là en force (et c’est le moins qu’on puisse dire) avec  »A Pale Blue Dot ». L’album de 14 titres (tout de même) démarre sur les chapeaux de roues avec deux chansons aux couplets très groovy à faire headbanguer les plus récalcitrants des boudeurs de fond de salle. Pour ce qui est des refrains, ils s’y connaissent les Tessinois, c’est accrocheur, mélodique, sans perdre en énergie. Et de l’énergie, c’est ce qu’on prend à la tronche pendant toute l’écoute. Le son est énorme ! De la grosse production ! Ce disque est un superbe mix entre leur période la plus violente de  »The Gift of Life » et plus mélodique de  »Vibrant ». On note aussi quelques chansons aux parties expérimentales très bien senties comme dans  »Stone Cold Digital » et  »A place we called home » avec des passages rappés ou aux ambiances exotiques comme dans  »Elephant ». On a également affaire à des gros singles en puissance, dont ils ont le secret comme les titres :  »Question Everything » ou  »On my Own ».Si vous êtes fan de metal suédois, vous ne serez pas déçus par des titres tels que  »Somewhere else » ou  »Impulse » par exemple. Quelques petites touches de metalcore sont aussi au rendez-vous, et avec un invité de marque, qui n’est autre que le chanteur de Darkest Hour (dans  »Nothing but the Truth »). Un gros coup de cœur pour  »Shanghai Nights » et  »Step Back » avec lesquelles je vous propose de découvrir ce talentueux groupe, si vous ne le connaissez pas. [Kevin Berra]

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Note: 5/5