dep_admat
 

Il est des dates qui te semblent inratables, que tu sois « metalleux » ou « coreux », ne serait-ce que pour « vivre » pleinement une expérience. Cette date du 29 septembre 2013 en fait partie. The Dillinger Escape Plan fait partie de ces groupes, et autant le dire de suite, ça a été une putain de soirée, et un putain de concert.

TDEP (pour les intimes) a toujours eu cette idée précise de leur art, et je pense que le choix même des premières parties en est une facette. Circles et son post-rock aux relents de chant clair ne m’a pour autant pas enthousiasmé, la faute justement à un chant clair trop prononcé, ou alors n’était-ce pas ma came. Toujours est-il que la dualité entre les parties plus « bourrines » et les parties plus claires sont une des facettes de la musique du combo américain tête d’affiche de la soirée. À noter un son d’une excellente qualité, et qui plus est pas trop fort. Bon dans le « club » du transbordeur, c’est plus facile !

Maybeshewill. Groupe totalement instrumental. J’avoue, je me suis assoupi pendant un set qui ne m’a pas passionné pour 5 euros. Mis à part ça, je crois que le bassiste de Circles est le claviériste de Maybeshewill. J’ai pas honte de dire qu’à part ça, j’ai rien d’autre à déclarer pour ce groupe. Le calme avant la tempête, les parties jouées finement par TDEP, voilà une partie différente de leur art, différente de cette soirée.

The Dillinger Escape Plan, groupe aussi dur à comprendre sur CD pour les non-initiés que génial et puissant en live. Une tuerie, une énorme puissance, autant dans les gestes que dans les titres, qui sont tous aussi bien joués qu’en CD. Et si vous connaissez le groupe, vous comprenez. Pour les autres, c’est comme si des épileptiques avaient pris du speed et jouaient sous amphétamines. Ben Weinman est au taquet, Billy Rymer tape juste, très juste. Liam Wilson à la basse reste dans son rôle, et Greg Puciato… égal à lui-même, sautant du balcon à la fin de « 43% Burnt », au grand dam du gars de la sécu qui tentaient de l’en empêcher. Seul le remplaçant de Jeff Tuttle, James Love est resté en retrait, bien dommage tant l’alchimie semble prendre entre les 5 musiciens. Sans compter les slams de Ben, et le nombreux public qui s’est aussi amusé à slammer. Du grand art !

 Setlist :

Prancer
Farewell, Mona Lisa
Milk Lizard
Panasonic Youth
Room Full of Eyes
Black Bubblegum
Hero of the Soviet Union
Nothing’s Funny
One of Us Is the Killer
Crossburner
Good Neighbor
When I Lost My Bet
Sunshine the Werewolf
Gold Teeth on a Bum
43% Burnt

 
La salle était bien pleine, rapidement remplie quelques minutes avant le premier concert. Une date monstrueuse, bravo à tous les groupes, et merci à Eldorado pour l’organisation, le Transbordeur, et Daily Rock !
 
http://www.dillingerescapeplan.org/

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.