claw

Sortis de nulle part dans un rugissement de moteur diesel, les Genevois frappent fort s’imposent avec un album abouti. Rencontre avec leur chanteur et fondateur.


Pour débarquer comme ça, vous avez dû couver votre album longtemps ?
Niko : Au bas mot, ça a pris huit ans. Un de nos objectifs était de bien faire nos devoirs, en proposant le disque le plus abouti possible. Il y a maintenant une telle concurrence que ça passe à la trappe si ça ne sonne pas bien. On partage un côté perfectionniste qui nous a demandé peut-être trop de temps pour accoucher de cet album, mais on tenait à être fiers du résultat.

Comment les membres de Claw se sont-ils réunis ?
En fait, notre groupe s’est formé directement en studio. J’y suis arrivé avec un line-up qui était déjà en train de se fissurer. J’ai eu de la chance de rencontrer Serge qui a tout de suite compris le projet et s’y est investi à fond, mais au deuxième jour du studio, on avait perdu deux membres. Vu que c’était déjà réservé, Serge et moi, on n’a pas réfléchi trop longtemps, c’était maintenant ou jamais. Il nous fallait cependant un batteur dans l’immédiat et Jean a remplacé l’ancien au pied levé. C’est ensuite seulement après l’enregistrement, qu’on a finalement trouvé le bassiste, Oscar, et notre guitariste, Bruce. Ils se sont intégrés sans problème.

Votre genre est un peu hybride : mi-thrash mi-heavy, mi-direct mi-mélodique, mi-growl mi-chant clair, c’est dur à gérer ?
Oui et non, c’est vrai qu’on aime souvent mettre les groupes dans des cases, mais Claw, c’est un peu la fusion de tout ce que j’écoutais gamin. J’aurais difficilement pu faire autre chose, c’est un rêve de gosse qui se réalise.

Le post-apo, c’est pas un des univers les plus courants dans le metal, pourquoi l’avoir choisi ?
On retrouve parfois ces thèmes dans le thrash, la fin du monde, les guerres nucléaires. Mais je voulais essayer de rendre le tout plus cinématographique, en jouant sur le côté visuel et en l’assumant jusqu’au bout. Il n’y pas tant de groupes qui construisent tout leur concept autour de ça. On en trouve plus autour de Satan, de Donjons & Dragons, etc. J’adore Mad Max ou les jeux vidéos, Fallout, et je n’ai jamais vu cet univers représenté tel que je l’aurais voulu.

Dans le genre post-apo, un nouveau Mad Max sort cette année. Bon ou mauvais feeling ?
On attend ça avec impatience ! La bande-annonce promet vraiment, et vu que c’est George Miller à la réal’ je pense qu’on peut faire confiance. On ira le voir dès sa sortie !

claw-cdFICHE CD
Claw
Czar of Crickets

www.claw-music.com

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