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Voilà maintenant quelque temps que In My Chest a vu le jour, raconte-nous comment vous avez créé le groupe :

Gus (Basse) : Sarah (Guitare) et Sophie (Chant) m’ont contacté fin 2011, elles voulaient monter un groupe de Hardcore, ça tombait bien parce que moi aussi, on s’est donc mis à jammer un peu, bosser des reprises. Quand on s’est senti un peu plus prêts, on a demandé à Charlie (Batterie) et Erwan (Guitare) si ça les intéressait de venir jouer avec nous et nous voilà. Une histoire de groupe on ne peut plus banale.

Comment vous est venue l’idée de coller Sophie au chant et de développer un Female Fronted Hardcore plutôt qu’un truc « d’homme »?

Sophie (Chant) : On ne m’a pas demandé d’être au chant, c’est moi qui le voulais. J’ai essayé la guitare pendant 4 ans et franchement j’étais nulle ! Ce sont mes frangins qui m’ont fait découvrir le Hardcore avec Agnostic Front et Madball au début. Après j’ai découvert des groupes comme Walls of Jericho, All for Nothing, We Ride etc. Là ça m’a donné envie de « gueuler » dans un micro moi aussi, je trouve qu’il y a pas assez de nanas sur scène dans le milieu Hardcore.

Quels sont les influences revendiquées par In My Chest  et qu’est-ce que revendique In My Chest dans ses chansons ?

Gus : Alors pour les influences, on a tous un socle commun sur les géants : Madball, Terror, Agnostic, Sick of It All, Walls of Jericho. Après pour la compo je pense perso qu’on se rapproche plus des européens For the Glory, No Turning Back ou All for Nothing.

Sophie : Dans les textes d’In My Chest je parle souvent de ce qui m’arrive, des personnes que je ne peux pas encadrer (Murderous Impulses), ou alors j’essaie de faire passer un message à ceux qui n’arrivent pas à relever la tête dans les moments difficiles ou qui se laissent « diriger » par certaines personnes (Think by yourself ). « Fucking addiction » parle des accros à la drogue, « Addiction » d’Agnostic Front m’a pas mal inspirée pour celle-ci d’ailleurs. « LHC » c’est une dédicace à notre asso’ également. C’est comme une deuxième famille, ça paraissait évident d’en faire une chanson. La dernière en date « Brothers » pas la peine d’expliquer le titre parle de lui-même.

Vous avez très vite mis en boite deux titres qu’on peut trouver sur votre bandcamp avec qui avez-vous travaillé ? Pourquoi sur deux titres avez-vous choisi de mettre un titre avec un guest plutôt qu’un morceau qui vous mettrait vous uniquement en avant ?

Gus : On a bossé avec Jessy Sauvetre du MANTICORE STUDIO à Treize Septiers en Vendée, ça fait un moment qu’on le connaît, du coup c’était l’occasion de travailler ensemble. On devrait d’ailleurs y retourner avant la fin de l’année…

Pour le titre avec Lambert (Chanteur de Stepper Hustle) c’est venu assez naturellement, il venait souvent nous voir en répèt’ du coup il est venu chanter sur Think by Yourself. Et pourquoi ce morceau sur la démo plutôt qu’un autre ? Tout simplement parce qu’on le trouvait assez efficace.

Le Hardcore c’est plus qu’une musique c’est un mode de vie… comment le Hardcore influence-t-il la vôtre ?

Gus : Effectivement, le Hardcore c’est plus que de la musique. Ce n’est tout de même pas un dogme, tout le monde l’interprète à sa manière, on a tous notre propre vision du Hardcore. En tout cas je pense que ça nous a permis à tous dans le groupe de découvrir pas mal de gens d’horizons hyper différents, de s’intéresser à autre chose que ce qu’on nous propose tous les jours. Après faut pas aller chercher trop loin non plus, le Hardcore c’est avant tout une musique cathartique, c’est cracher sa hargne à travers sa musique.

Vous êtes estampillés Los Herbos Crew, explique-nous le but de cette association, le travail que tu y fais et l’importance de ce crew.

Gus : Le Los Herbos Crew (www.losherboscrew.fr), c’est d’abord une histoire de mecs qui se sont rencontrés, qui sont super vite devenus des très bons potes avec deux passions communes : la musique et la fête. Après ça on a décidé de monter une asso, pour organiser des concerts (Metal, Rock, Punk Hardcore, Hip-Hop) en Vendée et ses alentours et promouvoir les groupes locaux (9 dans l’asso à l’heure actuelle).  Pour ma part,  je m’occupe de la création des affiches, je participe aussi à l’orga concerts et au merchandising.

Dans quelques mois va falloir mouiller le maillot, vous jouez avec le groupe représentant le mieux le Female Fronted Hardcore, WALLS OF JERICHO et leurs collègues Hollandais de All For Nothing. Dans quel état d’esprit êtes-vous, vous n’avez pas trop la pression (ouais je sais vous la buvez la pression) ?

Sophie : Faudrait déjà qu’on arrive à le réaliser. Au bout d’un an de concerts on nous propose cette date, c’est juste génial ! En ce moment on évite de faire trop de dates histoire de bien bosser le set, et aussi pour le prochain enregistrement à la rentrée. Oui je pense qu’on peut dire qu’on aura la pression le jour J, on en boira à ta santé par la même occasion ! Quand on a su pour la date tout le monde était d’accord, et plus qu’impatient, maintenant reste à voir ce que ça va donner le 21 Août.

Demain vous trouvez une lampe magique vous la frottez je sors habillé en génie et vous avez le droit à trois vœux : vous faites lesquels ?

Gus : Vœux n°1 : « enlève cette tenue ridicule tout de suite, ça pique les yeux »

Vœux n°2 : pouvoir faire tout ce que l’on veut sans problèmes de thunes, d’emploi du temps, etc.

Vœux n°3 : continuer à faire de la zic avec les potes aussi longtemps que possible

Un dernier mot pour nos lecteurs franco-suisse ?

Gus : Merci d’avoir lu l’interview jusqu’au bout, faites comme nous, montez des groupes, organisez des concerts, amusez-vous, vous vous porterez mieux !

Merci à toi et à l’ensemble du groupe pour le temps pris pour répondre et peut-être rdv en juin autour d’une bière !

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