Comment vous est venue l’idée d’avoir une mise en scène avec des vêtements différents, du maquillage et toute cette paraphernaille ?

Jouer sur scène est pour nous une priorité. Cependant, nous voulions offrir plus que du son et de ce fait, associer un visuel plus marqué par rapport à notre expérience dans nos anciens groupes. Nous ne sommes de loin pas les premiers à le faire, mais notre inspiration est venue du milieu du cinéma. Nos maquillages et tenues vestimentaires ne sont pas figés, ils évoluent en même temps que le groupe.

Comment définissez-vous le Shock Rock ?

C’est le mélange de deux arts que sont la musique et le théâtre. Bien que la musique soit l’élément principal, tout ce qui gravite autour est travaillé afin de donner une entité visuelle. On ne peut pas dire que le Shock Rock fasse peur de nos jours, bien au contraire, c’est un divertissement qu’il faut prendre au second degré. Les fans de hard-rock et de métal sont souvent également des fans de films d’horreur, ce visuel leur est donc familier.

Quelles sont vos attentes pour le Daily Shock Rock Circus Tour ?

L’occasion de partager la scène avec d’autres groupes autour d’un thème commun. Nous connaissons déjà les musiciens qui seront présents durant ce tour et on se réjouit de se retrouver tous ensemble. Courant novembre, nous jouerons à Lyss au Kulturfabrik KUFA et à Genève à l’Usine. Deux salles qui me plaisent beaucoup dont je n’ai encore jamais mis les pieds sur leur scène. Ce Daily Shock Rock Circus Tour démarre de manière très positive me concernant. De plus, nous aurons une surprise à présenter lors de ces deux soirées. J’espère que la fête sera belle.

Que connaissez-vous des autres groupes ? Êtes-vous amis ?

Oui en effet, comme je le disais avant, nous connaissons déjà les musiciens et ces groupes qui seront présents. Nous avons déjà partagé la scène une fois avec Aural Coma et Dark Flow, dont je connais depuis quelques années leur chanteur Sean Horror. Quant à Silver Dust, nous avons joué à plusieurs reprises ensemble, la dernière datant du mois de septembre au Paillote Festival à Morges. Je connais depuis mon adolescence le fondateur et chanteur du groupe, je l’avais vu à la télévision quand il mettait un terme à sa carrière de hockeyeur pour se lancer dans la musique. Je le suivais sur les réseaux sociaux et quand je l’ai rencontré pour la première fois, quelques années plus tard, ça a été pour moi un moment émouvant. On s’entend très bien et avons toujours du plaisir à se retrouver.

Croyez-vous que la scène Shock Rock en suisse est bien développée ?

Je pense qu’il y a de plus en plus de groupes qui intègrent ce concept. Nous parlons de la scène suisse, donc ça ne fait pas des centaines, mais la qualité est présente. On peut le voir sur les groupes présents dans cette tournée, mais il y en d’autres. Certains ont une image très forte et très professionnelle quand je regarde en direction de Genève par exemple.

Quel est votre artiste Shock Rock favori ?

Sans hésitation, Alice Cooper. Je ne me suis jamais ennuyé, à aucun moment, lors de ces concerts. Sa musique se mélange parfaitement à son show théâtral. C’est pour moi la référence.

À quoi s’attendre dans les prochains mois pour votre groupe ?

Le nouveau single « Unreal » et son clip sont sortis le 29 novembre. Nous travaillons sur la suite du prochain album afin de proposer quelque chose de complet l’année prochaine et ainsi maintenir un rythme d’un album par an. Nous avions une tournée européenne en ce moment, mais pour les raisons que l’on devine, celle-ci aura lieu en octobre 2022.

Quel est votre film d’horreur préféré ?

C’est du vieux et je ne peux pas donner qu’un nom. Mais en premier, il y a Fright Night (1985) et ensuite Dawn Of The Dead (1978). Dans ce qu’il y a d’un peu plus récent, j’ajouterai les deux premiers de la série Saw.

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