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Aaah le chant du Gros… Rendez-vous incontournable pour la plupart des jurassiens, ce petit festival ayant lieu tous les ans au beau milieu d’un champ propose une programmation toujours plus variée. Le Noirmont a vu défiler des légendes telles que Joe Cocker, mais a su aussi mettre en avant de petits groupes avec de gros potentiels.

Cette années, nous nous sommes rendues sur place samedi. Le soirée était sold-out, en témoigne la queue de 40 minutes pour aller chercher à manger. La marée humaine à l’extérieur des tentes alors qu’un concert se déroulait à la Scène Déménage (le chapiteau lui aussi plein à craquer) nous a prouvé que le public était au rendez-vous pour clôturer l’édition 2016.

De cette soirée, nous relèverons Hyphen Hyphen, quatuor français vainqueur des victoires de la musique de cette année, qui a électrisé les spectateurs avec un live complètement fou !

Mais il y avait aussi Patrick Bruel, tête d’affiche de ce dernier jour. Amateur de sa musique ou pas, on connaît tous 2-3 chansons (me voilà coincée avec ‘Alors regarde’ dans la tête…). Dans tous les cas, les cris lors de son arrivée sur scène ont montré que le festival avait visé juste en l’ajoutant à sa programmation.

Clou de la soirée et principale raison de notre venue, The Locos ! Ce groupe de ska punk espagnol est mené par Pipi, showman de Ska-P. Malgré l’heure tardive du concert (1h15), le public s’est rapidement massé devant la scène pour pogoter et danser sans repos. Et quiconque, connaissant un tant soit peu les jurassiens saura que lorsqu’on leur propose de foutre un gros bordel sur de la musique protestataire, ils répondent présents plutôt deux fois qu’une ! Le secret de The Locos réside dans le côté énergique et surtout drôlatique de son show : entre deux chansons critiquant telle ou telle institution espagnole, l’on a droit à des reprises telles que « I Like to Move it » version ska, pendant que Pipi revêt ses habits d’apparats… Se succèdent sur scène un personnage de policier (au portrait pas très flatteur), ou encore de… nageur en manchons, palmes et tout le tralala, oui oui. Et pour être sûr de capter notre attention, au cas où ce n’étais pas déjà fait, rien de mieux que d’apostropher le public en français, s’il vous plait !

En résumé, une soirée plutôt pas mal pour clôturer la saison des festivals comme il se doit, dans un festival qui montre qu’année après année, cela vaut la peine de prévoir 3 anoraks et de venir jusqu’au Noirmont.

 

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