Et de quatorze pour ces deatheux au nom, à l’imagerie et à la carrière emblématiques (et aux pochettes viandardes routinièrement censurées) ! C’est gros, gras mais précis, tout en faisant appel aux parties les plus néanderthaliennes de notre intelligence musicale. Un plaisir jouissif parce qu’honteux, parfaitement régressif et qui procure la même satisfaction basique qu’il y a bientôt trente ans. Peu, voire pas de surprises dans les compos proprement dites, on est en terrain archiconnu, mais comme l’on se rend chez un très vieil et fidèle ami, de ceux qui ont la force naturelle de ne jamais changer. Les cinq Nouveaux Yorkois (l’Etat, pas la ville) persévèrent dans leur voie originelle, alliant technicité irréprochable et refus de se prendre trop au sérieux, quand bien même certains titres moulinent avec une patate rappelant les beaucoup moins rigolos Deicide. Et que je te cause de corps privés de leurs têtes à coups de bêche ! Et que je beugle comme quatre Saint-Bernards affligés d’un même cancer de la gorge ! De quoi agrémenter plaisamment une nuit-marathon à base de bières fortes, films gore sans le son, chorizo frit et plaisanteries graveleuses entre gentlemen bourrins.

http://cannibalcorpse.net/

Note : 5/5

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