Caliban nous asticotent également depuis pas mal d’années avec leur Metalcore burné au chant très varié. Déjà à cause des diverses textures de chant employées, mais aussi par les multiples langues exploitées par le vocaliste. Une fois de plus en très grande forme, celui-ci a des choses à dire : en exemple, « Who I Am », morceau d’une efficacité sans discussion aucune. Allez on pourra tout de même reprocher parfois l’utilisation de ce chant clair qui, à mon avis, n’est pas toujours du plus bel effet, mais bon ça doit plaire si c’est là. La mise en place de l’album, la composition font de ces morceaux de véritables armes de destruction massive. Quelques soli parsemés, quelques plans saccadés, quelques rythmes syncopés ou parfois très martiaux, une batterie qui défonce, un mixage au poil et une qualité et une précision dans l’exécution font de cet album une des très bonnes surprises de ce début d’année.
Le titre « Walk Alone » avec son refrain édulcoré me fait hérisser un peu les poils mais bon, comme dirait l’autre « faut de tout pour faire un monde ».
De toute façon, on s’était posés la question à une époque de savoir ce que ceux-ci faisaient sur une affiche avec Kreator et Eluvetie, la réponse est toute trouvée : à l’instar des deux groupes cités, Caliban est une véritable machine de guerre au gros son et à la puissance dévastatrice, avec pour l’auditeur aucune chance de s’en réchapper vivant. Bref, un très bel album à ne louper sous aucune prétexte.
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