Le titre de l’album fait référence à toutes ces petites choses qui nous rendent heureux chez nous, dans notre maison, notre ville et notre famille. Le miel, c’est aussi ce qui me vient à l’esprit pour parler de cet album, pour le meilleur comme pour le moins bon : doux mais parfois trop … mielleux. Toujours teintées de cette joyeuse mélancolie inexplicable, ces titres sont moins cathartiques que ceux des deux derniers albums solo du gentleman punk rocker du New Jersey, toujours habités mais n’allumant plus la même petite étincelle qu’elles allumaient en moi avant. Fêter ses 40 ans, cela apporte une stabilité, mais aussi des chansons plus (peut-être trop?) homogènes. Mais cela apporte aussi, selon lui, l’envie de chanter à propos de sujets plus simples, ce qui rend l’exercice plus compliqué que de chanter à propos de grands événements de sa vie. Petite parenthèse : si vous recherchez un exemple concret de l’effet de l’arrêt de la cigarette sur la voix, vous tenez ici un bon exemple, la voix de Fallon s’étant nettement améliorée. Est-ce que vous allez aimer cet album ? Cela dépend de ce que vous attendez : le songwritter Fallon ou le punk de son ancien groupe les Gaslight Anthem ? La première option vous ravira de ces 8 balades folk rock americana parlant d’amour perdu ou de ses sentiments de père envers sa fille, tout comme de l’arrêt de la cigarette dans la chanson ’21 days ’till I don’t miss you’ (en thérapie, on dit qu’il faut 21 jours pour se défaire du manque de quelque chose). Si vous arrivez à passer ces 21 jours pour vous défaire de votre souvenir de ce qu’il faisait avant, alors vous donnerez à cet album la chance de se frayer un chemin jusqu’à votre petit cœur.

Note : 4/5


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