Davey Newington, l’homme qui se cache Boy Azooga, n’est pas tombé de la dernière pluie. Né dans une famille de musiciens, d’un père violoniste et d’une mère clarinettiste, Davey commence la batterie à six ans, avant d’empoigner une guitare et de se mettre au chant. Multi-instrumentiste de talent, bourré de références, il s’attaque à ‘One, Two, Kung Fu’ avec trois acolytes gallois.
Dès que l’on appuie sur ‘play’, c’est un voyage à travers divers univers musicaux qui s’offre à nous. D’un très rêveur ‘Breakfast Epiphany’ qui nous fait penser à du Elliot Smith, avant de se lancer dans un plus rock’n’roll ‘Loner Boogie’, on se retrouve bien vite mené dans un album qui tient la route et qui nous donne envie de nous remuer négligemment, une cigarette à la main. Malgré un côté très frais et très dream-pop, on peut ‘name-dropper’ une armée de légendes des années 70, comme Can, Sly&The Family Stone, bref, nos oreilles ne sont pas en terrain inconnu. Et c’est cela qui fait justement la richesse d’un album en apparence bien convenu. Un mélange des styles sans copier (bon, parfois peut-être, mais appelons cela des clin d’œils à des légendes), un côté nonchalant mais passionné, et surtout l’impression d’avoir affaire à quelqu’un qui connaît ses classiques jusqu’à la moelle, contrairement aux groupes émergents qui n’ont eu que les Beach Boys en boucle pendant leur enfance. Des petites perles comme ‘Jerry’ et ‘Waiting’ vous feront tomber amoureux de vos écouteurs. Incroyablement funky et efficace, ce ‘One, Two, Kung Fu’ est une petite perle estivale qui chante dans nos oreilles. A passer à haut volume dans toutes les enceintes qui tomberont dans notre champ de vision.

www.boyazooga.co.uk

Note : 4/5

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