C’est dans un cadre fort agréable d’un apéro pour fêter la fin de semaine du boulot qu’on a rencontré le complet des membres de Blind Slavery afin de parler avec eux leur petit dernier au doux nom ‘Feral’ ainsi que de leurs nombreuses expériences accumulées sur diverses scènes européennes.


Heureux de pouvoir enfin montrer votre album ?
Non, pas du tout (rires) ça a été long et dur, sans faire de comparaisons foireuses. C’est surtout l’aboutissement de ce qu’on a fait les cinq ensembles. Ce qui nous particulièrement heureux c’est que tout le monde y a mis ses tripes, d’ailleurs ça fait mal ! On espère que ça s’entendra sur l’album, on a eu beaucoup de plaisir à le faire. On a tellement été minutieux sur le mixage qu’on est finalement arrivé à un stade où tout le monde est content. Oui on a pris le temps, même beaucoup, mais c’est le résultat qui nous est important.

L’album entier est auto-produit. Quel était le plus grand défi avec tout cela ?
De trouver des dates, d’arriver à l’heure aux enregistrements… Mais aussi d’écrire des paroles en 48 heures (rires). Il y a aussi se tromper de paroles pour un morceau, ou encore croire qu’il fallait en écrire pour le morceau instrumental alors qu’en fait pas.
Louis : Pour moi, le plus dur était vraiment l’enregistrement. J’ai passé la période avant qu’on passe en studio à répéter les morceaux et j’avais l’impression que je n’allais pas y arriver, mais au final, en trois jours, nous avons pu enregistrer toutes les guitares et nous étions crevés, mais fiers.

Qu’est ce qui vous inspire à créer votre musique ?
Dylan : Ce qui m’inspire aux niveaux des groupes de metal, je ne peux absolument pas le dire parce qu’il n’y a aucun lien entre la musique de Blind Slavery et celle que j’écoute. Néanmoins, il y a plus de groupes atmosphériques que j’écoute pour méditer, et je pense que c’est cette musique qui me met en rage et me fait pousser une gueulée pour la composition. Non, pour être sérieux je pense que cela m’aide à me connecter plus à moi, ce qui aide à ce que l’inspiration vienne tout à coup à moi.

Avant cet album, vous avez collecté beaucoup d’expérience en live. Était-ce intentionnel ?
Non, le but était avant tout de s’éclater en live. Pour arriver à faire un album aussi poussé qu’on l’a fait c’était uniquement possible de passer par là, en nous permettant de former ce qui aller se retranscrire dans l’album. Nous sommes un groupe qui ne répète pas beaucoup ensemble, donc le fait de faire des concerts nous permet de se retrouver et de vraiment s’accorder l’un à l’autre. C’est juste qu’à présent on avait assez de matériel à présenter sur un album, donc on s’est dit que c’était le bon moment pour le faire.

Quelles ont été les plus marquantes ?
Nous avons joué une fois pour un regroupement politique. C’était un de ces évènements qui étaient organisés à l’arrache, ils nous avaient demandé à la dernière minute et nous y sommes allés. Finalement, on n’y avait pas notre place, ce n’était pas le genre de public, personne n’était dans l’ambiance, ce qui a causé à ce que ça devienne un mauvais concert. En plus chaque mur de la salle était fait avec de la tôle ondulée, ce qui nous a donné un son ignoble. Résultat des courses, ils nous ont tellement appréciés que nous n’étions simplement pas du tout mentionnés dans le journal paru de l’évènement.

Et la plus marquante ?
(à l’unisson) Metal Over All ! Ou on peut mentionner à la même valeur le concert au Parabôle Festival : super accueil, super concert. Nous pouvons aussi parler de la tournée que nous avons fait dans l’Europe de l’Est en octobre passé, malgré quelques problèmes qu’on a eu au niveau de l’organisation. Nous sommes juste partis les cinq, sans chauffeur, sans ingé-son, il n’y avait pas de manager ou qui que ce soit, pendant dix jours. C’est là qu’on s’est dit que soit on ne se supporterait plus à la fin des dix jours, soit qu’on en sortirait encore plus unis, ce qui a été le cas.

On a vécu plein de petites choses qui nous ont laissé des souvenirs incroyables, comme le fait de chanter devant une chorale chrétienne un dimanche matin. Entre-autres on peut se permettre de faire un petit coup de publicité pour le Let’s Rock Hostel dans lequel on a dormi à Cracovie, un accueil extraordinaire et ils sont même venus à notre concert.

C’était surtout le côté humain, comme par exemple un type qui nous a découvert en venant à un de nos live qui nous a remercié en disant que c’était exactement de ça qu’il avait besoin, c’est juste incroyable. Il suffit vraiment que d’une personne.

www.blindslavery.bandcamp.com

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