Le BeRock sera de retour pour une 8e édition du 11 au 13 août à Gorgier (NE).

Après une édition annulée en 2020 et une cuvée particulière l’année passée, le BeRock Festival est de retour dans sa spontanéité habituelle. Et la « team prog’ » souhaitait frapper fort en proposant du lourd aux festivaliers pour ces «vraies» retrouvailles. Les trois têtes d’affiche sont dévoilées et présentées ici :

Le jeudi 11 août verra CoreLeoni, et pour le premier soir, ça va déchirer avec du hard rock bien gras droit dans les dents. Gotthard et CoreLeoni partagent plusieurs points en commun: leur guitariste et leur fondateur. Leo Leoni est ainsi à la base des deux groupes, dont le second, celui qui nous intéresse, en 2018. De quoi donner une idée de la prestation à venir. Après deux albums de reprises du mythique groupe tessinois, CoreLeoni a sorti le 20 mai son premier album entièrement constitué de nouveau matériel. Autre nouveauté dans le groupe avec l’arrivée du chanteur Eugent Bushpepa, que l’on a pu remarquer à l’Eurovision 2018, et qui remplace Ronnie Romero. Les points, l’index et l’auriculaire en tête, seront bien hauts jeudi soir !

Kadebostany sera à l’honneur pour le deuxième soir. Il s’est produit devant la porte de Brandebourg, à Berlin, en mai. Il jouera En Seraize, à Gorgier, le vendredi 12 août prochain!
Depuis le départ, en 2016, de la chanteuse principale, Amina Cadelli, désormais Flèche Love, avec qui il a enregistré le titre «Caste In The Snow», le Genevois est reparti sur de nouvelles bases. L’année 2022 marque un renouveau. Nouvelle musique, nouvelle identité visuelle et un tout nouveau show avec les chanteurs Poseidona et Fang the Great. Le tout, accompagné par une section de cuivres et un synthé modulable complètement déjanté !

Pour la dernière soirée, place à Giufà. Si vous veniez à être fatigué après les deux premiers
jours du BeRock, Giufà saura vous redonner un dernier «shot» d’énergie, le samedi 13 août. Le groupe sicilien alterne les genres, se permettant d’aller du Balkan beat au Klezmer, tout en conservant toujours un fort attrait pour des riffs de guitare sympathiques. En mélangeant tout ceci, vous obtenez un cocktail dansant et festif irrésistible pour le public. Pour Guifà, les festivaliers ne seront pas de simples spectateurs, mais bel et bien une partie intégrante de leur «show». Comme le résume le programmateur d’une manifestation, Giufà, c’est «une explosion de sons, de couleurs et de joie». Leur prestation à Paléo, en 2018, ne le dément pas. Il y a pire, pour finir un festival !

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