Y avait-il encore des doutes sur les capacités de Benighted à annihiler tout ce qui se trouve dans vos cages à miel ? Y en-avait-il aussi sur les capacités de leur chanteur à trouver un thème encore plus glauque que le précédent ? Y en-avait-il sur le fait que cet album serait encore plus extrême que le précédent ? Qui a osé dire un jour que les moshparts ça manquait et qu’il n’y avait pas assez d’amour dans les albums de Benighted ? Non parce qu’en définitive, de l’amour il y en a toujours dans leurs albums. Pas dans la musique, mais dans les textes pour sûr. Faut-il encore vous écrire des tonnes de lignes sur la teneur de ce disque ? Faut-il une nouvelle fois vous répéter que ce groupe a toujours sublimé sa musique jusqu’au paroxysme de la folie et de l’ultra violence gratuite ? Cet album est un bijou d’interprétation, un concentré de génie, de créativité, de technicité, d’ingéniosité c’est tout simplement l’album de brutal-death par excellence. On a aussi besoin de vous dire que les guests présents sur cet album n’apportent que de la teneur au tout ? Enfin… Sur ce coup, peut-être pas tous, le plus célèbre d’entre eux restant le plus faible à mon sens. Vous vous douterez bien que la machine de guerre qui leur sert de batteur fait le job comme les plus grands du style. Si certain ont pensé que Benighted était encore le petit poucet, sachez qu’avec cet album-là ils vont bien confirmer leur appétit d’ogre. Alors ne doutez plus, jetez-vous dessus, vous risquez de vous prendre votre branlée habituelle. Et encore, quand je vous dit branlée… C’est un doux euphémisme pour qui aime la poésie de haute volée. Ça va chier sa race comme on disait quand on était jeune !!!

http://www.benighted.fr/

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