On l’attendait avec impatience ce nouvel opus d’At The Gates ; après les excellents  »At War with Reality » et  »To Drink From The Night Itself », le quintet suédois nous revient avec  »The Nightmare of Being » via l’écurie Century Media. Le groupe originaire de Göteborg nous plonge direct dans son univers avec une intro en gratte acoustique avant que ne débute les riffs de “Spectre Of Extinction”. On enchaîne avec “The Paradoxe”, là encore on retrouve dans ces riffs efficaces les origines qui nous berçaient déjà durant l’incontournable  »Slaughter of the Soul » sans compter la voix de Tomas Lindberg qui n’a pas vieilli d’une ride. Arrive alors “The Nightmare Of Being”, titre éponyme de l’album à la fois lourd et mélodique. Puis “Garden Of Cyrus”, splendide track avec un riff à 7 temps en guise d’intro et l’intervention d’un saxophone ténor qui donne un côté jazzy au morceau et ouvre des nouveaux horizons à l’auditeur. S’ensuit “Touched by the White Hands of Death” avec une intro orchestrée et un Adrien Erlandsson toujours aussi puissant derrière la drums. Puis “The Fall Into Time”, titre le plus épique et le plus long de l’album dans lequel le jeu des guitaristes Martin Larsson et Jonas Stålhammar est particulièrement bien mis en valeur. S’ensuit “Cult Of Salvation” parfaitement groovy et catchy comme il se doit avec un sublime intermède de piano et des fills de batterie qui débordent d’énergie. On enchaîne avec “The Abstract Enthroned”, pièce rapide, le plat de résistance de ce  »Nightmare Of Being » jusqu’à présent sans une fausse note. S’ensuit “Cosmic Pessimism”, à la fois dark et oppressif à travers un texte presque déclamé. Enfin, At The Gates conclut avec “Eternal Winter Of Reason”, morceau bref et à l’image du reste de ce septième opus : brillant ! [SJ]


www.atthegates.se

Note : 5/5