Histoire de bien commencer l’été et la saison des festivals, Alestorm sort son nouvel album trois jours après le début de l’été via Napalm Records. A quoi faut-il s’attendre avec ce nouvel opus? Eh bien beaucoup de rhum, d’aventures et de pirateries!

Impossible de se tromper, je retrouve bel et bien le son typique du groupe de folk metal écossais dès les premières secondes du morceau d’ouverture ‘Magellan’s Expedition’ Je continue jusqu’à ‘Cannonball’. Comme me l’a confié Christopher Bowes, l’opus contient des paroles encore plus folles et fleuries que jamais auparavant. Cette chanson en est un parfait exemple. Malgré ce petit détail, j’ai eu un gros coup de cœur sur le solo final qui déchire vraiment!

Plus j’avance dans l’écoute de l’album ‘Seventh Rum of a Seventh Rum’, plus je m’aperçois de l’alliage entre le son moderne du groupe et un retour aux sources avec des riffs techniques comme on les aime. De quoi plaire autant aux fans de la première heure qu’aux plus récents. Personnellement, je valide ce mélange!

Après ‘Cannonball’ et ‘P.A.R.T.Y’, je me fais avoir sur les premières secondes d’’Under Blackened Banners’ où je me suis dit c’est quoi c’te montée d’electro ? » Je vous rassure, c’est l’espace de quelques secondes, mais ça fait tout de suite tilter. On continue dans le party mood avec ‘Magyarország’. Oui, je l’avoue, il me faudra plusieurs écoutes avant de comprendre que les refrains étaient en hongrois.

A ma grande surprise, nous retournons à Tortuga. Ce morceau était l’un de mes coups de cœur de l’album précédent. Surprenant, audacieux et pour le moins innovant, Alestorm avait choqué plus d’un. Notamment avec la partie rap de Captain Yarrface. ‘Return to Tortuga’ est en quelque sorte la version plus metal folk histoire de faire plaisir aux fans déçus par la version trop novateur. Pourquoi pas! L’opus se termine avec la dernière partie de la trilogie de ‘Wooden Leg’, comme la conclusion d’un long voyage.

Note: 4/5

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