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Gold Class / Photo: Ian Laidlaw

 

Gold Class, c’est des lignes de basses plombées, des guitares épaisses, une voix profonde et des influences post-punk flagrantes mais assumées. Quelques questions au chanteur, Adam Curley, avant leur départ en tournée européenne le mois prochain, qui comporte d’ailleurs une date au Nouveau Monde de Fribourg le 4 novembre.


Votre premier album, ‘It’s You’, est sorti il y a une année. Une toute nouvelle chanson, ‘Kids on Fire’, vient d’être mise en images sur youtube. Le prochain album est donc pour bientôt ?

Pas tout de suite non, nous sommes en train de l’écrire. La semaine prochaine nous allons passer du temps à la campagne pour écrire et espérons le terminer au retour de notre tournée européenne afin de pouvoir l’enregistrer au début de l’année prochaine. Mais nous jouerons de nouvelles chansons lors de notre prochaine tournée ! ‘Kids on Fire’ est la première chose que nous avons écrit à notre retour de la première tournée européenne, ainsi que quelques autres chansons qui ne seront probablement pas sur l’album. Il est encore trop tôt pour savoir ce qui figurera sur l’album et comment il sonnera exactement. Nous prendrons le temps la semaine prochaine pour expérimenter des nouvelles idées et boire quelques bouteilles de vin, tu vois un peu (rires) ? On va se relaxer et trouver des idées sans se mettre de pression.

Qu’est ce qui est important pour vous lorsque vous jouez un concert ?

Ta question me fait penser à un concert qu’on a donné l’autre jour, tout le monde était vraiment saoul, ce qui ne nous dérange pas en soit, mais il y avait une atmosphère étrange dans la salle, les gens n’étaient pas vraiment là avec nous. C’est vraiment agréable de jouer un concert et de sentir que le public est là pour partager ce moment avec nous, pour nous donner l’énergie qu’on leur envoie en retour. Sinon, pour nous en tant que groupe, il est important de se sentir connectés entre nous. Parfois, lorsque tout le monde est fatigué, où que l’un de nous traverse quelque chose de difficile, on sent qu’il manque quelque chose. Cela se ressent quand tout le groupe est uni, et je pense que c’est ça qui donne un bon show.

J’ai lu quelque part que tu disais être un activiste et que tu voudrais que votre musique soit un instrument pour le changement. Tu peux nous expliquer un peu ?

J’étais malade ce jour-là, ce que je voulais dire, c’est que je ne suis pas un activiste. Mais je voudrais que les paroles soient un instrument de changement. Changement pour quoi ? Je ne sais pas vraiment quoi dire car beaucoup de choses ont été écrites sur nous en nous désignant comme un groupe politique. On me pose beaucoup la question. Mais quand les gens lisent ‘groupe politique’, ils pensent que le groupe essaient de faire passer un message expressivement politique ou de faire prendre des décisions aux gens. Ce n’est pas la façon dont je vois notre groupe. Le côté politique dont on parle dans mes paroles vient plutôt de choses personnelles qui y figurent. Les paroles du premier album parlent de mes amis, des gens dans ma vie et de moi. Des personnes qui traversent des moments difficiles, au niveau financier par exemple. Je pense que ceci reflétait ce que beaucoup de gens vivent en Australie et qui affecte leur façon de vivre. C’est ce lien entre mes paroles et le fait qu’elles reflètent la réalité de beaucoup de gens qui en fait un album politique pour moi.

Le prochain album sera encore plus personnel ! Il y a eu une période où je me demandais si je devais écrire d’avantage à propos de choses actuelles comme la crise des migrants ou des décisions vraiment homophobes prises par le gouvernement et qui ont des impacts directs sur les gens de notre pays. Mais ça ne me correspondait pas de faire ce genre de déclarations politiques. Je préfère écrire à propos de ma vie personnelle et des gens qui m’entourent.

Beaucoup de monde vous compare au post punk des années 80’ et plus particulièrement à Joy Division. Tu en penses quoi ?

Je n’y pense pas vraiment (rires) ! Nous n’avons jamais eu de conversations sur la façon dont on veut que notre musique sonne. Tous les membres du groupe apportent leurs influences et le résultat est ce qu’il en ressort en studio et en live. Ça ne me dérange pas que les gens nous comparent et aient besoin de références, j’aime ces groupes, j’ai grandi avec.

http://goldclass.bandcamp.com/

En concert le vendredi 4 novembre au Nouveau Monde de Fribourg. Porte à 21h, concert à 21h30, CHF 15 CHF

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