Cette année, le Festival de Dour revient pour une nouvelle édition explosive. Du 10 au 14 juillet prochains, les festivaliers pourront découvrir une programmation particulièrement éclectique et la participation d’artistes internationaux. En ce qui nous concerne, ce sont principalement les journées du jeudi, vendredi, samedi et dimanche qui nous intéressent particulièrement.

 

JEUDI 11 JUILLET :

En effet, de nombreuses formations feront le déplacement pour l’occasion, notamment Fontaines D.C. Tout droit venu de Dublin, le phénomène punk dépasse les frontières britanniques et commence à se faire un nom.  Avec des riffs enivrants et des paroles dures, ils séduisent les fans de rock énervé. Les deux singles « Big » et « Boys In The Better Land » ont été salués par la critique, tout comme leur premier album « Dogrel » sorti le 12 mai dernier et duquel ces deux titres sont extraits.

Fontaines D.C. (c) Daniel Topete

 

Le Québécois Hubert Lenoir sera également de la partie et fera vibrer le public avec son mélange de glam rock, rock psychédélique, progressif et jazz. Après avoir foulé les scènes du monde entier avec son frère Julien Chiasson et leur groupe The Seasons, l’artiste poursuit une carrière solo et sort un premier album « Darlène », mettant en avant toutes les nuances de sa personnalité excentrique et de sa musique audacieuse.

Hubert Lenoir (c) John Londono

 

Les Bruxellois du groupe Phoenician Drive participeront au festival et feront découvrir au public la singularité de leurs compositions à la fois post rock et krautrock, parsemées de sonorités orientales et africaines et d’envolées psychédéliques rappelant les années 1970. Le groupe affirme son identité musicale si particulière en sortant un premier album éponyme en 2018. Avec toute son énergie, Il proposera aux festivaliers un voyage à la croisée des continents.

Phoenician Drive (c) Nikita Thévoz

 

Le festival accueillera le quatuor de Rendez-Vous. Véritable représentant du post punk en France, le quatuor enregistre deux EPs et finit par sortir un premier album en 2018, peu après avoir dévoilé un premier single « Double Zero ». Dans l’album « Superior State », le groupe puise ses influences dans la new wave et la musique électronique. En tournée européenne dans le cadre du « Expanding Corruption Tour Vol.3 » depuis fin 2018, les quatre Français continuent à faire leurs preuves.

Rendez-Vous (c) Géraldine Biasotto

 

VENDREDI 12 JUILLET :

Originaire de Mons, le duo de La Jungle fera également le déplacement. Sa musique frénétique et énergique est un mélange de techno, de kraut, de transe, de noise et de rock. Les deux musiciens redonnent au rock son côté sauvage et primal en créant des séquences lancinantes et hypnotiques composées des riffs métalliques. Sur les routes européennes depuis 2013, le groupe vient de sortir un nouvel album « Past // Middle Age // Future ».

La Jungle (c) Jekyll n’ Hyde

 

Né de l’union du trio bruxellois BRNS et du duo de Vendôme Ropoporose, le groupe Namdose est désormais un groupe à part entière. Ce qui ne devait être que l’affaire d’une fois, aux Nuits du Botanique, avec un set commun, est devenu un véritable projet concrétisé avec la sortie d’un premier album éponyme le 8 février 2019. On y retrouve les racines communes de math rock, de post rock et de pop, ainsi que les caractéristiques de chacun des groupes, le tout sans rivalité aucune. Une musique dense, énergique et contrastée à découvrir lors de cette soirée.

Namdose

 

SAMEDI 13 JUILLET :

C’est la journée metal d’avant-garde du festival. Depuis 2003, le groupe Battles expérimente et repousse les limites des genres avec sa musique déroutante. Le guitariste et claviériste Ian Williams, issu du groupe Don Caballero, apporte au son de Battles une dimension math rock prédominante. Le dernier album du groupe « La Di Da Di » a été publié chez Warp Records en 2015.

Battles (c) Grant Cornett

 

Un peu de doom metal avec la référence d’outre-Manche Electric Wizard. Piliers du genre, le leader Jus Osborn et ses acolytes contribuent à son évolution en sortant en 1997 « Come My Fanatics … » et en 2000 « Dopethrone ». En ajoutant des sonorités sludge et stoner à leur son, le groupe aborde des thèmes récurrents dans leurs textes comme les films d’horreur, la drogue et l’auteur H.P. Lovecraft.

Electric Wizard

 

Le Dour Festival aura la chance de recevoir les Californiens de Neurosis, qui ne fouleront que quelques scènes cette année. Déjà présents en 2011, les festivaliers avaient pu découvrir ce groupe de metal avant-gardiste dont les influences sont multiples. Après deux premiers albums plutôt punk hardcore, le son de la formation devient plus lourd, plus lent, plus sombre et plus oppressant, et devient principalement post hardcore et post metal.

Neurosis

 

Formé en 1996 par le chanteur et guitariste Mike Scheidt, le groupe YOB originaire de l’Oregon, a obtenu le statut de poids lourd dans la catégorie doom metal, au même titre que Sleep et Neurosis. Leur premier album « Elaborations of Carbon » sorti en 2002 confirme le succès grandissant du groupe. L’année dernière sort le huitième album de la formation « Our Raw Heart », inspiré par les problèmes de santé du chanteur en 2017.

YOB (c) James Rexroad

 

Birds In Row voit le jour en 2009 à Laval. La formation punk hardcore signe un premier album « You, Me & The Violence » en 2012 auprès de la célèbre maison de disque américaine Deathwish, qu’elle emmènera en tournée aux États-Unis et en Europe. En 2018, les Français publient un deuxième album, « We Already Lost The World ». Punk, mais mélodique.

Birds In Row

 

Pour les amateurs de Royal Blood, Nirvana et Janis Joplin, c’est le groupe de blues rock alternatif belge Black Mirrors qu’il faudra venir voir. Mené par la chanteuse Marcella Di Troia, le quatuor produit une musique aux mélodies hypnotisantes, aux sonorités groovy et au rythme pesant. Le groupe remporte l’Award « Rock & Alternatif » aux D6bels Music Awards en 2019.

Black Mirrors (c) Mehdy Nasser

 

S’inspirant de la scène new-yorkaise du CBGB, du punk anglais du début des années 80 et des Strokes des années 2000, Adrian, originaire de Rouen, crée MNNQNS. D’abord tout seul, il se rend à Cardiff et écume les salles locales, avant de monter un groupe avec d’autres musiciens lorsqu’il revient en France. Ils signent avec le label anglais Fat Cat et démarre leur carrière post punk avec un premier EP « Capital » en 2016 puis un second « Advertisement » en 2018.

MNNQNS

 

Autre union musicale que celle de Namdose, celle des Américains de The Body et de Full Of Hell. Le premier possède un style sludge et doom metal tandis que le deuxième se range plutôt du côté grindcore. Tous deux ont toutefois le même objectif : repousser les limites des genres. C’est pourquoi ils sortent deux albums en collaboration, « One Day You Will Ache Like I Ache » en 2016 et « Ascending A Moutain of Heavy Light » en 2017.

The Body & Full Of Hell

 

Le formation belge Vonnis s’inspire elle du chaos des temps modernes. Après avoir fait forte impression au Humo’s Rock Rally, concours national le plus prestigieux en Belgique, le groupe de noise crust metalcore continue son chemin et sortira le 17 mai prochain un nouvel album intitulé « Bikini Season » via Hypertension Records. Une expérience live à ne pas manquer.

Vonnis (c) Stephan Vercaemer

 

Pour finir, une grosse dose de black metal avec une nouvelle fois des Belges, ceux de Wiegedood. Projet associé au collectif Church of Ra, Wiegedood est composé de membres d’Oathbreaker, d’Amenra, d’Hessian et de Rise And Fall.  L’œuvre du groupe contient trois albums « De Doden Hebben Het Goed » sortis en 2015, 2017 et 2018, formant une trilogie. Inutile de dire qu’avec de tels noms la qualité du son ne nous surprend pas.

Wiegedood

 

DIMANCHE 14 JUILLET :

Un peu de légèreté et de douceur pour se remettre du son brutal de la veille, avec Boy Pablo, de son vrai nom Nicolas Pablo Munoz. Originaire de la Norvège, le jeune garçon s’inspire du thème le plus récurrent dans la musique : l’amour. Une sorte de rock indépendant teintée de pop que l’on retrouve sur ses deux premiers EPs « Roy Pablo » et « Soy Pablo ».

Boy Pablo (c) Bhovlandsdal

 

Au tour de la formation britannique Fat White Family, qui viendra donner un concert déjanté en cette journée. Après deux premiers albums en 2013 et 2016, le groupe de rock expérimental a sorti le 19 avril un dernier opus baptisé « Serfs Up », aux sonorités plus électro. Ils enchaîneront dès le 1er mai avec une tournée européenne.

Fat White Family

 

Avant dernier groupe à se présenter sur les planches du festival, les Suédois de Viagra Boys. Adeptes du post punk, ils sortent en 2018 leur premier album « Street Worms ». Mené par leur leader flamboyant Sebastian Murphy, ils viendront retourner la scène comme ils le font depuis trois ans.

Viagra Boys

 

Du même genre, le groupe belge Whispering Sons. Également de la scène post punk, Fenn Kupens et ses acolytes remportent en 2016 le Humo’s Rock Rally et enchaînent les concerts en Belgique et en Europe. En 2018, ils sortent un premier album, « Image ».

Whispering Sons (c) Flor Maesen

 

Les tickets sont disponibles sur www.shop.paylogic.com 

Plus d’infos sur www.dourfestival.eu/fr

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