Cap sur les faubourgs de Bâle une nouvelle fois pour une prometteuse soirée de metal progressif à la Konzertfabrik Z7, notre résidence secondaire, quoi ?

Les Finlandais d’ODDLAND sont les premiers à fouler la scène avec des compositions intéressantes qui lorgnent du côté de LEPROUS et HAKEN. Pas dénué d’intérêt mais un peu déjà vu et entendu.

Changement de scène plus rapide qu’il n’en faut pour l’écrire, et ce sont les Tessinois de VIRTUAL SYMMETRY qui se produisent devant un public grandissant à l’approche de la tête d’affiche. Quatrième album fraîchement sorti, le quintet distille quelques pépites aux tempos entraînants et refrains entêtants. Dynamiques et sympathiques, ils méritent les chaleureux applaudissements de l’audience.


Avec THRESHOLD, nous étions restés sur un concert solide et épique dans les mêmes lieux en novembre 2018 lors de la tournée de l’album précédent, « Legends of the Shires », fleuron du rock-metal progressif et de leur carrière de 35 ans déjà. Cette année, c’est le petit dernier, « Dividing Lines », qui a les honneurs. Sans déroger à son sens imparable de la mélodie, THRESHOLD durcit le ton dans la musique et les textes – post-pandémie, avenir sombre, récession obligent – et forge son plus beau metal. « Haunted » ouvre le set, impeccable pour allumer le public qui n’attend que cela. Vient ensuite « The Domino Effect », sans doute le titre le plus progressif du dernier album, dix minutes en divers tableaux musicaux et ambiances alternées, riche composition.

« The Shire (part 2) » prend la relève, l’une des plus belles chansons du groupe, avec un solo de guitare de Karl Bloom qui nous emporte littéralement et un chant qui met bien en avant le talent de Glynn Morgan. Ce dernier a donné quelques sueurs à ses musiciens car il était en léger contretemps sur l’intro ! Un panachage de titres de « Dividing Lines » et des classiques du groupe compose une setlist quasi idéale qui se termine par l’efficace « King of Nothing » et le très beau « Small Dark Lines ». Là où certains membres fondateurs du style musical s’essoufflent, THRESHOLD démontre qu’il peut à la fois composer des petits bijoux et être un vrai groupe de scène, digne représentant du metal progressif.

Jean-Blaise « jb » Bétrisey

Threshold
Virtual Symmetry – Official Website
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