Ce sont ces premiers pas sur scène pour la Valaisanne qui a sorti son premier album fin 2016. Timide, on la sent peut à l’aise face au public mais authentique dans ses paroles. Derrière son micro par contre, elle ne tremble pas et sa voix puissante et précise résonne magnifiquement dans la salle. Au piano et accompagnée d’un violoncelle toujours très prenant, Alice Torrent égrène les chansons abouties de son disque ‘Phantom Limb’. Le public semble conquis après 30 trop courtes minutes.

Après une intro du combo expérimental The Colorist avec lesquels elle a réarrangé quelques-uns de ses titres, Emiliana Torrini apparait sur scène, embellie par les formes d’une grossesse avancée. L’Islandaise rayonnante est contente d’être de retour sur scène et nous explique comment elle en est arrivée là. The Colorist armés d’instruments plutôt originaux parfois, se charge de colorer à leur façon les chansons écrites par Torrini. Si certaines prennent une couleur joviale et entrainante plutôt inspirée comme ‘Caterpillar’ ou ‘Thinking out Loud’, d’autres se fanent un peu. L’audience semble adhérer au ton imposé par le combo expérimental belge un peu foufou. Le set se termine par le tube ‘Jungle Drum’, hymne joyeux à l’amour. Plutôt bavarde Torrini est sur son nuage et sa bonne humeur fait plaisir malgré un concert en dent de scie. The Colorist s’éclate mais se perd un peu dans ses arrangements cependant la réponse du public est enthousiaste. Torrini a eu en tout cas le mérite de revisiter son répertoire de façon originale.

Photos : Alex Pradervand

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