Sugar Bones et Janet Planet ont pris la scène pop d’assaut. Difficile de ne pas les écouter ou les voir sans vouloir se remuer jusqu’à réveiller les enfers ! Notre coup de coeur 2018.

Vous venez d’un univers musical très orienté rock, qu’est-ce que vous a fait tourner vers l’électro ?
Je pense que, à côté des nos groupes respectifs, nous nous sommes tournés vers l’électro, simplement par curiosité. Après une demi-décennie, cette obsession a pris le dessus, et nous nous sommes dit que nous allions faire quelque chose à ce sujet. C’était intéressant d’expérimenter un genre nouveau, comme découvrir une nouvelle planète ou créer un nouveau cocktail.
Et vous êtes devenus célèbres presque du jour au lendemain ! Une tâche qui aurait été difficile à faire avec du rock ! 
Le rock c’est le pain quotidien de la scène australienne, donc sortir un album de dance a dû surprendre tout le monde ! Les gens aiment les trucs différents, c’est donc sûrement pourquoi la sauce a pris aussi vite. Mais je suis aussi surpris que toi, je n’ai aucune idée pourquoi on a cartonné comme ça.

Vous nommez souvent votre musique ‘débile et ringarde’, pas top pour la street cred non ?
Je ne vois pas ça de manière négative, je pense que nous voulons surtout dire que nous savons ce que nous faisons et n’avons pas peur d’être un peu extrême ou différent. Les gens apprécient ce côté peu sérieux et qui n’essaie pas d’être cool. C’est une musique sur laquelle danser sans honte, se bourrer la gueule et ignorer le monde pendant un moment. C’est tendance d’être un peu débile parfois !

Certains de vos morceaux ont des parties gospel, comment avez-vous trouvé le juste milieu entre ces influences et une volonté d’avoir votre patte musicale ?
Les parties gospel sont un clin d’oeil à la musique UK des années 90 : Primal Scream, Happy Mondays, etc. Notre patte se crée justement avec toutes ces influences, en plus d’un bon gros beat et d’une ligne de basse catchy. Rajoute un peu d’insolence pour saupoudrer le tout et tu as un parfait morceau de Confidence Man !

On vous imagine effectivement être très punks. C’est aussi un reste de votre passé à jouer dans des groupes de rock psyché ?
Notre attitude punk est assez différente de notre passé rock. Le rock et le punk sont assez proches esthétiquement, mais c’est surtout notre performance scénique qui marque notre côté punk. On veut offrir un set brutal, insolent, et on se fout de ce que les gens pensent, donc je pense qu là, on est effectivement super punks.

En concert cet été au Gurten Festival !

www.confidenceman.com.au

 

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