La petite vaudoise que je suis mettait cette semaine les pieds dans le Noirmont pour la première fois. Et ce n’est pas le froid qui va m’empêcher de savourer la 28ème édition du Chant du Gros !


Découverte, manque d’émotion et rock qui déménage

Une visite du site s’impose donc pour découvrir ce festival qu’on m’a dit si sympathique. Au passage dans la zone du P’tit Gros, on jette un coup d’œil aux Lausannois de The Kaze. Musique instrumentale difficile à définir mais qui nous prépare parfaitement à affronter la fraîcheur (uhm…) qui va s’abattre sur le Noirmont.

Devant la Sainte Scène, les fans de Pascal Obispo n’en peuvent plus. T-shirts à l’effigie du chanteur, banderoles déclarant un amour fou et cris accueillent le chanteur. Obispo livre un concert similaire à celui de l’Estivale quelques semaines auparavant. Les tubes s’enchaînent, que ce soient les siens ou ceux qu’il a écrit pour les autres. Les amatrices et amateurs semblent conquis mais l’émotion dégagée de la scène n’était pas aussi intense qu’à Estavayer.

On continue avec les Anglais de Razorlight qui se produisent sur la scène parfaite : la Scène Déménage. Johnny Borrell, chanteur du groupe, a l’air habité. Il ne tient pas en place et crie dans son micro comme si sa vie en dépendait. Leur rock est pêchu et déménage ! Une petite pépite de rock qui passe à merveille !

Razorlight – Chant du Gros 2019 © Alessia Merulla

Chant du Gros aux couleurs gitanes

Les admiratrices les plus motivées étaient arrivées avant l’ouverture des portes pour s’assurer la meilleure place pour la tête d’affiche de la soirée. Alors, lorsque Kendji Girac, c’est un festival de « Kendji je t’aime » et autres exclamations. Le jeune homme balance tous ses hits et on se rend vite compte de deux choses : il y en a plus que l’on imaginait et on les connaît tous sur le bout des doigts. L’ambiance est folle sur Color Gitano, l’émotion est là sur Les Yeux de la Mama et on est scotchés lorsque Kendji et ses deux guitaristes reprennent un morceau classique de musique gitane. On pourrait reprocher à son set de ne pas être assez varié. On a, en effet, parfois l’impression que les morceaux durent des dizaines de minutes, mais ce n’est pas ça qui nous empêche de danser et chanter du début à la fin !

Kendji Girac – Chant du Gros 2019 © Alessia Merulla

Fin dans la bonne humeur

La soirée se termine à la Scène Déménage avec Collectif 13. Les rappeurs issus de plusieurs formations surprennent avec leur énergie. Les basses sont assourdissantes, ce qui ne fait qu’intensifier l’envie de sauter dans tous les sens. Les français dégagent une très bonne vibe. On voit qu’ils s’amusent entre eux et ils n’hésitent pas à le transmettre. Un dernier concert qui nous fait rentrer dans nos lits douillets avec le sourire.

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