Après un départ en trombe, ce second album de la formation symphonique Cellar Darling est le plus abouti et le plus dark de leur jeune carrière. Beaucoup de mélancolie et de tristesse dans les ambiances et les arrangements apportent une plus grande profondeur et améliore ce qui était déjà bien ficelé chez ce groupe, formé en partie d’ex d’Eluveitie. Cet univers lourd – limite doom parfois – leur sied agréablement et donne une vibration transcendante tout en accord avec le titre résolument ésotérique de l’album.

Je ne sais pas si l’idée est de nous envoûter, mais l’effet mystique est réellement maîtrisé. Au début de l’écoute, on s’installe dans un sentiment familier et chaleureux comme dans ce fauteuil défoncé et pourtant tellement confortable qui traîne au fond de chaque local de répèt’. Puis vient s’insinuer lentement une odeur grasse et collante qui endort nos sens pour mieux les sublimer. En sortant la tête de ce marécage, on est soit étonné que la fin soit si proche, soit groggy de ce voyage en sorcellerie. Parfait pour une nuit sans lune !

Retrouvez notre compte rendu et photos de Cellar Darling lors de son passage à Rhinoferoce de Couleur 3 !

Note : 4/5

Auteur : Claire Blanchard-Buffon

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