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©Baptism

Ils sont cinq, ils sont finlandais, ils aiment le rimmel et le steak de bouc, et ils en sont à leur cinquième album depuis 1998. Après une intro qui semble faire copuler la BO de The Thing avec les gargouillis d’un asthmatique en soins palliatifs, la machine à pisser du blaquemetal calibré se met en marche, et on n’a pas trop de peine à suivre son rythme. On est dans une resucée relativement honnête du genre tel qu’Emperor l’a défini sur In The Nightside Eclipse, il y a vingt et deux ans. Le terme « orthodoxie » est utilisé sans embarras pas le label du groupe, et on ne saurait en effet mieux et plus concisément décrire l’exercice. Il y a tout ce qu’il faut où il faut et comme il faut, à l’image de cet excellent élève, premier de classe et doué en toutes les matières à l’exception de deux qui ne comptent pas en classes : l’originalité et le charisme. Une galette qui est à la musique contemporaine brutale ce que sont les Nuances de Grey (voire n’importe quoi de la collection Harlequin…) à la littérature érotique.

FICHE CD
V: The Devil’s Fire
Season Of Mist / Undergound Activists
https://www.facebook.com/baptismofficial

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